Les formalités à l’immigration rwandaise, je n’en pouvais plus !

Article : Les formalités à l’immigration rwandaise, je n’en pouvais plus !
Crédit: test cré
2021-10-29

Les formalités à l’immigration rwandaise, je n’en pouvais plus !

A l’entame de cette série d’articles produite sur mon voyage Rwanda, je vous ai fait part de ma dose de stress le jour de départ. Nous allons donc poursuivre notre aventure.

Arrivée à Kigali dans une nuit profonde, je ne pouvais pas pour autant échapper aux diverses formalités à l’immigration. Plusieurs queues se sont formées selon le besoin de chacun. Les Rwandais n’avaient pas les mêmes préoccupations que les ressortissants étrangers, par exemple.

Durant tout le trajet j’avais dormi. Cependant l’escale à Addis-Abeba m’a horriblement pompé de l’énergie. J’étais très fatiguée pendant l’atterrissage à Kigali. Voir ces queues qui avançaient timidement ce jour-là me donnait qu’une seule envie : pleurer ! Mon âme, mon esprit et mon corps soupiraient pour obtenir un petit moment de repos.

Je ne m’exprime pas très aisément dans la langue anglaise. Or, le Rwanda n’est pas pour autant un pays bilingue, qui parle à la fois le français et l’anglais. Le fait que ce peuple parlait le français jusqu’en 1994 m’avait fait croire le contraire. Le Rwanda est bel et bien un pays anglophone. Par contre, certains s’expriment très bien en français.

Alors ma galère linguistique va commencer au service d’immigration pour l’obtention du visa. Heureusement, un des agents comprenait bien le français. Alors une fois que je lui ai dit que je souhaiterais qu’on communique en français, tout s’est bien passé. J’ai obtenu un visa de trente jours (largement suffisant pour la durée de mon séjour).

Pendant ce temps, le service sanitaire m’attendait tout bonnement de son côté pour mon test Covid-19. Il faudrait souligner qu’ils sont très organisés au Rwanda. D’abord, ils vérifient l’autorisation d’entrée au Rwanda depuis ton pays de départ.

Le visa rwandais est gratuit pour les ressortissants togolais. C’est au moment de payer les 60 $ pour mon test que j’ai été confrontée à une triste réalité. Au Rwanda, tout dollar n’est pas consommable. Tout dollar portant « séries » des années qui précèdent 2013 n’est pas acceptable. Ce n’est même pas négociable. C’est une loi dans leur pays.

Dollars Series 2006

Tous les agents sanitaires portaient une blouse bleue sur leurs habits. Je me souviendrai à jamais de cette jeune femme qui m’a reçue pour le payement de mon test PCR. Elle m’a dit en me tendant la main : « Money ». Je lui ai souri tout en fouillant mon porte-monnaie. Je lui ai tendu un billet de 100 $ qu’elle a refusé automatiquement. J’étais vraiment surprise. Elle ne comprend franchement pas une seule phrase en français. De mon côté, mon anglais ne passait pas trop. Elle a dû avoir recours à un de ses collègues afin qu’on puisse mieux se comprendre et rapidement.

Il faut avouer que la barrière linguistique peut nous causer une frustration inimaginable. Je me suis promis d’améliorer mon niveau d’anglais. Si le niveau que j’avais, était acceptable, la dame n’aurait pas eu besoin de renfort pour qu’on communique.

Dans mon pays, le refus des pièces d’argent et des billets en mauvais état est monnaie courante. Le rejet de mes 100$, séries 2006, au Rwanda, m’a plus au moins contrariée. Heureusement, j’avais d’autres billets, séries 2019. J’ai pu donc me tirer d’affaire. Il sonnait presque 01h30 du matin quand je finissais toutes les formalités à l’aéroport.

Je nous donne rendez-vous pour une prochaine publication dans laquelle nous-nous plongerons la culture rwandaise.

Nadia

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