Devenir mère : ce que j’aurais voulu savoir pour aborder ma parentalité

L’arrivée de mon bébé en décembre dernier a provoqué un bouleversement inattendu dans ma vie. Entre les ajustements de sommeil et les instants de sérénité, je réalise aujourd’hui que j’aurais aimé être mieux informée sur les défis qui m’attendaient en tant que nouvelle maman.

La venue d’un enfant nous questionne toujours d’une manière ou d’une autre.

Anonyme

La venue d’un enfant nous questionne toujours d’une manière ou d’une autre. Bien que cet enfant soit un désir et que je l’aime très profondément, durant toute la période de la grossesse je me demandais si j’étais prêt à assumer ma parentalité. Si je serais en mesure de l’éduquer et de lui transmettre les valeurs et les principes nécessaires. J’avais à la fois peur avec une conviction certaine que je peux y arriver. Pour moi, il ne suffisait pas d’aimer mon enfant et de lui le dire. Je voulais lui témoigner cet amour par ma présence, ainsi que toutes les valeurs afin qu’il puisse avancer dans la vie.

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De la grossesse à la parentalité : un processus en évolution

La gestation dure neuf mois, mais assumer pleinement sa parentalité est un engagement à vie. Les étapes de cette période sont multiples et évolutives, notamment de l’accouchement jusqu’à la première année de l’enfant, une phase cruciale pour les parents, particulièrement les mères et le petit être qu’elles accueillent dans leur vie. L’un des aspects que j’ignorais avant de devenir mère est le changement significatif dans les habitudes alimentaires.

La science nous enseigne que la grossesse et la période post-partum impliquent des changements hormonaux importants. Ces fluctuations hormonales peuvent avoir un impact sur le sommeil, l’appétit et l’énergie. Les hormones telles que la progestérone et l’ocytocine, qui jouent un rôle crucial dans la grossesse, peuvent influencer le bien-être émotionnel et les habitudes alimentaires.

Les surprises de l’alimentation et le besoin de soutien

De nature, je ne raffole pas la nourriture. Je me rassasie très vite, Or, mon enfant s’alimente uniquement au sein. Il faut manger sérieusement pour deux pour produire le lait maternel. Une nuit, j’ai eu une hypoglycémie qui a failli me coûter cher. C’est là j’ai réalisé que la production de lait maternel dépend de divers facteurs, notamment l’alimentation de la femme. Les besoins énergétiques augmentent pendant la lactation, et un apport nutritionnel adéquat est crucial pour la santé de la mère et du nourrisson.

Autre chose à laquelle j’ai pris conscience est le besoin d’un coup de main des autres qui s’impose à la mère dès l’accouchement du nouveau-né. Je ne voulais pas me l’avouer, tellement je me croyais capable de m’en sortir toute seule avec mon enfant. Récemment, une cousine de mon conjoint m’a confié comment c’était dur pour elle de s’occuper toute seule de son enfant en période de Covid-19.

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Les différences entre grossesse et maternité

La grossesse et la maternité ne sont pas seulement des expériences personnelles, elles sont aussi influencées par notre entourage et la société. Les attentes culturelles, les normes sociales et les idées préconçues autour de la parentalité peuvent rendre difficile le partage de ces expériences. C’est souvent à cause de ces pressions sociales que les proches hésitent à parler de leur vécu.

Le silence entourant la grossesse et la parentalité est parfois dû à des idées toutes faites sur les rôles de genre et les attentes envers les mères. Pour changer cela, partager nos propres histoires et expériences devient essentiel. En partageant nos histoires, on peut contribuer à une prise de conscience collective sur les diverses réalités de la parentalité, ce qui peut aider à construire une société plus compréhensive et inclusive.

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